L’été vous a (peut-être) permis de vous « déconnecter » des écrans et d’entamer une démarche vers le minimalisme numérique ? Mais voilà, nous repartons de plus belle, avides de news, de scrolling, de contacts, d’idées et de recherches. Difficile de changer ses habitudes et prendre du recul… Et pourtant, saviez-vous que le digital n’a rien de virtuel en terme d’empreinte écologique ?
Le web, source majeure de pollution environnementale…
- On compte 2,5 Milliards d’internautes dans le monde, une croissance multipliée par 2 en 10 ans.
- Le Big Data représente 10% de la consommation électrique mondiale
Pour vous en convaincre, l’équipe de Backbone Project nous résume l’impact d’internet à travers cette courte vidéo (2mn)
Un outil a double tranchant
Qui pourrait nier que le web ne soit pas un formidable outil de découvertes, de mise en lien, de progrès, de mobilisation pour de grandes causes, d’inclusion ? C’est une porte ouverte sur de nouveaux outils de communication, partout dans le monde, 24h/24h. Pourtant, nous constatons tous ses travers. Le contact avec les écrans a un impact sur notre état physique, psychique et relationnel
- L’hyper connexion entraîne burn-out, douleurs posturales, troubles du sommeil,
- Nous nous sentons moins efficaces dans nos réalisations quotidiennes : manque de concentration et de créativité, absence de réflexion
- Nos liens familiaux ou professionnels peuvent être clairement affectés
Agir oui mais par où commencer ?
Si vous êtes sensible à ces questions, vous avez certainement envie de faire autrement. Mais vous ne savez pas par où commencer. Certes, il n’est pas simple de s’y retrouver dans le monde du web tant sa croissance exponentielle nous donne le vertige, nous fascine, et nous attire inéluctablement vers le toujours plus.
La bonne nouvelle c’est que les bonnes pratiques existent.
Nous les avons d’ailleurs partagées auprès d’une trentaine de participants lors de l’atelier « minimalisme numérique » animé à l’occasion du Festival Greener Good à Lyon.
Parmi les nouveaux usages engagés, on peut :
- utiliser des logiciels libres. L’association Framasoft en recense plusieurs via l’annuaire Framalibre
- choisir les moteurs de recherches (Ecosia, Lilo) et les navigateurs (Firefox plutôt que Chrome) proposant une vision humaine et durable du web,
- louer un Fairphone (avec la coopérative Commown par exemple, qui propose également la location d’équipements informatiques),
- à défaut, privilégier les smartphones les plus durables. Voici un classement pour vous donner une idée
- faire régulièrement le ménage dans son ordinateur, et diminuer l’usage de sa messagerie (quid du « répondre à tous » et des PJ inutiles),
- limiter sa consommation d’énergie et l’usage de la batterie : éteindre, débrancher, prendre soin de ses appareils,
- désactiver les notifications de son téléphone portable
- Vider son écran d’accueil pour ne pas être tenté.e
- limiter les impressions
- privilégier les marques éco-responsables
Vous souhaitez vous aussi entamer une détox digitale à titre personnel ou engager votre organisation sur la voie de la Green IT ?
Sans bannir l’usage du digital, nous vous proposons d’explorer d’autres voies d’utilisation des outils numériques (moteurs de recherche, équipement informatique, réseaux sociaux) pour limiter votre impact, mais aussi marquer votre engagement ! Vous serez surpris des résultats.
Contactez-nous : nous aurons surement quelques pistes adaptées à vous partager 😉